Il fut un temps où je vivais en mode automatique, sans le savoir.
Je voulais être à la hauteur.
Je voulais qu’on m’aime.
Je voulais qu’on me voie douce, brillante, inspirante, solide.
Je voulais comprendre, anticiper, ne pas déranger.
Je voulais être aimée… sans prendre trop de place.
À force de vouloir bien faire, je m’étais perdue.
Et je ne m’en rendais même pas compte.
Je croyais que c’était normal.
Je croyais que c’était moi.
Puis j’ai commencé à me voir.
D’abord après coup.
Puis, au milieu d’un mot, d’un geste, d’une réaction.
Mais je ne savais pas quoi faire avec ça.
Petit à petit, j’ai appris à écouter.
À sentir.
À respirer.
À reconnaître ce qui voulait tout contrôler — et à ne plus lui donner les rênes.
Pas en me battant contre moi-même.
Mais en me rencontrant avec plus de clarté.
Et un jour, sans m’en apercevoir, certains automatismes ont fondu.
Ils ont perdu leur emprise.
Et j’ai retrouvé de l’espace.
Je ne vis pas “alignée” tout le temps.
Mais je reviens à moi plus vite.
Je me vois plus tôt.
Je me juge moins.
Je me choisis plus souvent.
C’est ce mouvement-là que je continue d’explorer.
Et c’est cette qualité de regard, de présence, d’écoute —
par le corps, par la voix, par le vivant —
que je cultive dans les espaces que j’ouvre
Je ne suis pas coach.
Je ne suis pas thérapeute.
Je ne suis pas une guide qui vous dira quoi faire, ni une experte qui détient les clés.
Je suis une exploratrice sensible.
Je marche depuis mes propres traversées.
Et c’est depuis là que j’ouvre des espaces de reconnexion à soi.
Je ne vous emmène nulle part.
Je crée les conditions pour que vous puissiez revenir là où ça vibre pour vous.
Là où ça respire. Là où c’est vivant.
Ma posture, je la vois comme celle d’une facilitatrice de reconnexion à soi.
Je tisse des lieux d’écoute, de présence, d’exploration sensible —
où l’on peut se rencontrer sans masque, se déposer sans honte, se transformer sans violence.
Je travaille avec la voix, le corps, le silence, l’émotion, l’intuition.
Mais au fond, l’outil importe peu.
Ce qui compte, c’est l’espace que l’on ouvre ensemble.
Et la manière dont vous choisissez d’y entrer.
Dans mes espaces, tu n’as rien à prouver.
Tu es accueilli·e tel·le que tu es.
Reconnu·e dans ce que tu traverses.
Libre d’explorer à ton rythme.
J’ouvre ces lieux avec simplicité, avec soin.
Ils ne sont pas sacrés parce qu’ils sont rares.
Ils le sont parce qu’ils sont vrais.
Tu peux t’y déposer.
Tu peux les chérir, les respecter,
comme on honore un instant qui compte.
Et peut-être que tu repartiras avec quelque chose d’invisible mais essentiel :
un souffle,
une clarté,
un frémissement en toi qui continue à vibrer,
même quand le silence est revenu.
Je crois que nous portons en nous des mondes entiers que nous n’avons jamais vraiment pris le temps d’habiter.
On a appris à faire, à bien faire,
à répondre aux attentes, à tenir debout, à performer.
Mais souvent, on a perdu le lien avec ce qui vit en nous, vraiment,
avec ce qui tremble,
ce qui désire,
ce qui respire doucement à l’intérieur.
Je ne propose pas de "se guérir".
Je propose de se rencontrer.
Pas pour devenir une meilleure version de soi.
Mais pour s’accueillir avec plus de clarté, plus de tendresse, plus de justesse.
Et peut-être, peu à peu, choisir ce qui nous ressemble vraiment.
Explorer, pour moi, c’est une forme d’amour.
Un amour lucide, pas lisse.
Un amour qui ose regarder, ressentir, écouter, même ce qui dérange.
Se reconnecter, c’est se rendre la main à soi-même.
C’est ne plus chercher dehors ce qu’on peut retrouver dedans.
C’est laisser émerger ce qui veut vibrer,
sans forcer, sans fuir.
C’est cette traversée que j’ouvre dans mes espaces.
Pas une méthode.
Pas un chemin tout tracé.
Mais un lieu pour revenir,
respirer,
vibrer,
et marcher depuis là.
J’imagine un monde où il serait possible de se montrer vulnérable sans se sentir en danger, un monde où l’on pourrait dire : “je ne sais pas”, “j’ai besoin”, “je suis touchée”…et être entendu·e, un monde où l’authenticité ne serait plus une prise de risque, mais une manière de se relier, où nos voix, même tremblantes, auraient toute leur place.
Dans ce monde-là, la voix ne serait plus un outil de performance.
Elle serait un lien, une écoute, une vibration vivante.
Pas pour impressionner. Mais pour exprimer.
Pas pour plaire. Mais pour se rencontrer.
Ce monde, je ne cherche pas à l’imposer.
Mais je choisis de l’incarner.
À mon rythme.
Dans chacun de mes espaces.
Avec celles et ceux qui sentent cet appel.
Je ne transmets pas une méthode. Je partage un chemin. Et ce chemin, quand on ose l’habiter,
réveille doucement la vie.
Je n’ai pas eu de “déclic”.
Plutôt une suite de bouleversements qui, chacun à leur manière, m’ont ramenée à moi.
Un burn-out.
Une relation qui m’a vidée.
Un accident.
La mort de mon père.
Et tant d’autres petits et grands effondrements…
invisibles aux yeux des autres, mais pas aux miens.
Ce n’est pas un événement qui m’a transformée.
C’est le fait d’y revenir. Encore. Et encore.
Et d’oser écouter ce que la vie me montrait dans le corps, dans la voix, dans mes réactions.
Je ne suis pas devenue une autre.
Je suis encore traversée par les mêmes parts.
Parfois je doute. Parfois je me perds.
Mais je me vois plus vite.
Je reviens plus tôt.
Je me juge moins.
Et je continue d’ajuster, pas à pas.
C’est cette qualité de conscience que j’ai appris à cultiver.
Et c’est depuis là que j’ouvre mes espaces.
Je ne vous enseigne rien.
Je ne sais pas mieux que vous.
Mais je traverse, je ressens, je questionne, j’observe.
Et parfois, de ces traversées naît une forme de clarté —
une petite sagesse, une lucidité fugace,
que j’essaie de ne pas oublier.
Et que j’ai envie d’honorer.
Alors je les rends visibles.
Je les dépose dans mes espaces
comme on laisse une pierre blanche au bord du sentier.
Peut-être qu’elles résonneront pour vous aussi.
Peut-être pas.
Et c’est très bien ainsi.
Je ne cherche pas à guider.
Je cherche à témoigner.
À remercier.
À rendre palpable ce qui m’a traversée.
Et si cela te parle,
à t’inviter à en faire quelque chose pour toi.
Si ces mots résonnent,
tu peux explorer mes espaces.
Peut-être qu’ils t’apporteront, comme ils m’ont portée.
Et si ce n’est pas maintenant, ce n’est pas grave.
Tu sauras quand ce sera juste.
Ce n’est pas pour tout le monde.
Mais si ça vibre en toi… alors entre.
Ici, on ne cherche pas à briller.
On cherche à vibrer vrai.
Je m’appelle Anaïs. Je crée des espaces sensibles où l’on vient respirer, chanter, ressentir, écrire,pour revenir doucement à soi. Pas pour devenir quelqu’un d’autre. Pour être pleinement ce que tu es déjà.
J'envoie parfois des lettres chantantes, des textes vibrants, des invitations à explorer, à créer, à revenir à toi.
Si tu veux en recevoir une de temps en temps, c’est par ici.